Si le concept peut sembler curieux, la maison container (ou conteneur) prend du galon et intéresse un nombre croissant de potentiels constructeurs. En plus d’être écologique, son prix attractif pourrait aussi achever de vous convaincre.

Prix au m2 pour la construction d’une maison container
SURFACE | Prix maison container | Prix maison container livrée |
Prix maison container clé en main |
40m2 | 36.000€ | 44.000€ | 52.000€ |
50m2 | 45.000€ | 55.000€ | 65.000€ |
80m2 | 72.000€ | 88.000€ | 104.000€ |
100m2 | 90.000€ | 110.000€ | 130.000€ |
120m2 | 108.000€ | 132.000€ | 156.000€ |
160m2 | 144.000€ | 176.000€ | 208.000€ |
200m2 | 180.000€ | 220.000€ | 270.000€ |
Les prix sont basés sur plusieurs sociétés spécialisées dans la maison container.
Les avantages
Son prix : si vous décidez de
devenir auto constructeur, il vous est possible de réaliser des économies très
importantes en optant pour la maison container. Certains évaluent son prix à
seulement 400 euros/m², pour une maison
totalement équipée.
Sa construction : point besoin d’être un bricoleur averti, car l’aménagement est très rapide grâce à une structure déjà en place. En plus d’être aisée, la construction d’une maison container est rapide.
De plus, la maison container est facilement modulable. Vous pourrez donc agrandir votre maison… ou même la déplacer dans une autre région !
Son isolation : déjà étanche, la maison container n’a pas besoin de toit et il est facile d’y créer des ouvertures pour les portes et fenêtres. Elle doit être munie d’une isolation native, capable de résister à l’eau, aux chocs thermiques ou encore à la poussière.
Son caractère écologique : ultra-étanche et permettant de réduire la consommation d’énergies, la maison container est souvent réalisée sur base d’anciens containers en fer. Sa construction rapide et (presque) sans fondations ajoute à son faible impact sur notre environnement.
Les inconvénients
Ses dimensions : un container
classique mesure à peine 2,34 m de large. L’inconvénient est majeur et il est
capital de l’avoir à l’esprit lors de la conception
de la maison, mais aussi lors de son aménagement…
Son esthétisme : un container n’est pas réellement beau et il n’est pas toujours aisé de l’intégrer dans un lieu où il pourra se fondre dans son environnement. Attention donc aux restrictions d’obtention de permis de bâtir.
Tailles et poids des containers
Voici une représentation des tailles classiques de containers :
10×8 pieds, soit 2,991 m sur 2,438 m, pour une
hauteur de 8,5 pieds (2,591 m)
20×8 pieds, soit 6,058 m
sur 2,438 m, pour une hauteur de 8,5 pieds
30×8 pieds, soit 9,144 m
sur 2,438 m, pour une hauteur de 8,5 pieds
40×8 pieds, soit 12,192
m sur 2,438 m, pour une hauteur de 8,5 pieds
Par ailleurs, il est de plus en plus fréquent de rencontrer des containers « high cube », d’une largeur de 9 pieds ou 9,5 pieds (soit 2,743 m ou 2,896 m).
Le container « half height » propose lui une hauteur réduite de moitié (4,25 pieds) permettant de transporter des charges plus lourdes dans un volume pourtant réduit.
Enfin, la masse d’un conteneur varie entre 1,8 tonne (pour un 20 pieds) à 4,2 tonnes (pour un 40 pieds « high cube »).
Coût des containers d’occasion
D’occasion, on peut trouver des conteneurs entre 890 et 2100€, En neuf, à
partir de 4500€ pour les conteneurs de 40 pieds
Pièges à éviter pour la construction
Deux pièges principaux concernent directement les maisons containers.
Premièrement, si l’attrait économique et écologique du container est grand, ne
croyez pas qu’il soit garanti que vous puissiez intégrer une maison container
dans le quartier ou la ville de votre choix. Les permis de construction sont
soumis à des règles strictes et il est impératif de prendre toutes les
informations nécessaires au préalable.
Deuxièmement, songez à la conception et à l’aménagement intérieur de votre future maison avant même de prendre une décision qui soit irrévocable. L’étroitesse des containers vous obligera à regorger d’inventivité et de créativité, et il sera trop tard pour faire machine-arrière une fois le processus de construction engagé.
Retrouvez davantage d’informations sur notre page : les pièges à éviter
Les pièges à éviter
Si de nombreux pièges sont déjà évoqués en détail sur nos différentes
pages, nous vous proposons ici un condensé des principaux écueils à éviter au
cœur de votre projet de construction.
Une bonne affaire peut parfois se transformer en catastrophe. Mais pas de panique, il n’appartient qu’à vous de prendre toutes les précautions afin d’éviter une telle issue.
Les pièges liés au terrain
Les difficultés les plus courantes sont liées à l’achat du terrain : sa viabilisation
d’une part, l’adaptation des fondations suite à la
communication des résultats de l’étude de sol d’autre part.
Pour rappel, la viabilité de votre terrain concerne l’ensemble des frais nécessaires au raccordement des différents réseaux : eau, électricité, gaz, téléphone,… Sont aussi repris les frais liés à la réalisation du ou des chemin(s) d’accès à votre future maison.
Le plus souvent, ces travaux engendrent des coûts importants. Attention donc
à les faire réaliser par des professionnels aguerris, qui vous auront livré des
devis en bonne
et due forme au préalable.
Auparavant, pensez à l’importance de ces travaux avant d’entériner l’achat de votre terrain. En effet, la distance qui sépare celui-ci des différents réseaux existants influence directement le coût des futurs travaux.
Dans le cas où l’étude de sol entreprise confirme un risque réel pour la
réalisation des travaux, il vous faudra adapter votre chantier au sol avant
d’aller plus loin, et ce afin d’éviter des problèmes d’affaissement, de
glissement de terrain, de fissures ou de
stabilité qui pourraient transformer votre rêve en cauchemar.
L’adaptation au sol consiste à déterminer le bon système de fondation en regard des conclusions de l’étude de sol. Le coût de construction peut s’en retrouver modifié et peut constituer un piège majeur pour votre projet d’ensemble.
Aussi est-il souvent conseillé d’opter pour un terrain déjà viabilisé et disposant le plus souvent d’une étude de sol précise et détaillée. C’est le cas des terrains en lotissement.
Les pièges liés au choix des partenaires
En plus des différentes précautions à prendre, reprises dans nos différentes
pages, nous vous proposons ici un récapitulatif des principales garanties que
vous pourriez souhaiter obtenir.
L’architecte vous offre la garantie responsabilité civile. C’est également le cas du constructeur.
Le constructeur propose des garanties aussi complètes qu’essentielles, parmi lesquelles : la garantie responsabilité civile, la garantie biennale, la garantie décennale, la garantie de paiement des sous-traitants, la garantie de parfait achèvement, la garantie de remboursement de l’acompte et la garantie de livraison aux prix et délais convenus.
Le maître d’œuvre ne propose aucune garantie.